26 février 2015

Elevation - j13 : "Qui trop écoute la météo, perd ses forces au bistrot !"


Hier, c'était travail (Eh ! Faut bien aller chercher des parpaings et des tuiles en France pour pouvoir construire des maisons sur l’Île...) ; retour juste à temps pour regarder TopGear. Du coup, pas de photos !
Ce matin, c'était travail aussi (Eh ! Faut bien décharger les palettes de parpaings et de tuiles  pour pouvoir construire des maisons sur l’Île...). Par contre à midi : photos ! Et là : SURPRISE !

Une presque maison !

Les chaînages des aiguilles ont été coulés hier puis décoffrés ce matin, les maçons ont aussi rangé tout leurs outils de maçon, ne laissant que les échafaudages dans la maison pour que l'on puisse monter la charpente plus facilement.


Les maçons auraient voulu dégrossir la maison ce tantôt, mais la pluie a fait son apparition (une fois de plus !), risquant de compromettre toute l'opération. On s'est donc rabattu sur le plan B : préparation de la pose de la charpente, et grand bien nous en a prit !
En effet, je me suis rendu compte que le dernier rang de parpaings était creux, là où je m'attendais à trouver du béton bien plein... Habituellement, ici, les charpentes sont 'justes' posées sur les murs, bloquées de tous les bords par la maçonnerie. Oui, mais avec une construction parasismique point de juste-posage ! Les fermettes doivent être fixées à chaque bout dans le béton par des chevilles en acier de 10mm... Pas de mollesse : c'est vrai qu'ici les toits on une fâcheuse tendance à s'envoler et à finir sur le continent ! Bref, la loi est la loi, même si elle est parasmique...
On a donc péter le fond des parpaings à grands coups de marteau pour pouvoir remplir les alvéoles de béton. Tout cela sous la pluie, bien entendu...


Puis, on a présenté une fermette sur chaque aiguille, pour vérifier que tout se présentait correctement. Presque parfait... Il faut juste remonter les fermettes d'une quinzaine de millimètres pour être au top. Tant qu'à faire du béton pour remplir les parpaings, on fait un petit coffrage tout le long de façon à rehausser lesdits parpaings de 15 mm : comme ça il n'y aura même pas besoin de caler les fermettes pour les mettre à hauteur !



J'avais prévu de monter les fermettes avec mon collègue CC et son père Michel samedi, mais les prévisions météo nous promettent un temps super pourri pour l'après-midi, pour finir en apothéose avec des rafales à 50 nœuds au milieu de la nuit de samedi à dimanche... Donc, là encore, on passe au plan B : charpente à Aurel vendredi matin, enduit du salon à CC vendredi tantôt pour CC et Michel, puis re-charpente à Aurel samedi matin...
Sauf que... Demain vendredi, il fait BEAU ! Du coup, les maçons vont se lancer dans le dégrossi (une sorte de PRB à la mode islaise...). C'est une super bonne nouvelle : la maison ressemblera encore plus à une maison et moins à un assemblage de parpaings, et ça permettra de mettre les portes et fenêtres dès la charpente finie. Mais... Oui, il y a un 'mais' ! Ça implique de passer au plan C : il faut laisser les maçons tranquilles quand ils font le dégrossi. Pourquoi ?
Laissons parler  Patcho : "Tu vois un pistolet à peinture ? Bé, c'est pareil, sauf que c'est pas de la peinture qui sort, mais du ciment ! Après, tu fais comme tu veux : si tu veux bosser en même temps, on peut te prêter une bâche pour t'enrouler dedans, mais faudra pas venir pleurer...". Bon, dans ce cas...

Donc demain, RTT sauf pour Michel qui a l'enduit du salon de CC à faire, et on se colle sur la charpente samedi matin au petit jour en espérant que WindGuru aura eu plus gros yeux que pluviomètre...

Le ciel commence déjà à se découvrir au large...




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